Tout commence par le théâtre

Tout commence par le théâtre

Etrangement, j’ai commencé à écrire par le théâtre. je trouvais compliqué d’écrire ce qui devait se tenir entre les dialogues. Une première pièce a fait l’objet d’une lecture publique au théâtre Essaïon, dirigé par le cher José Valverde, Les Incroyants, en octobre 1982 (j’avais choisi le pseudo de Martin Charl). Deux pièces ont été radiodiffusées sur Radio-France. Sans doute figurent-elles dans les archives sonores de cette belle institution : la première en octobre 1990, Clément, dans une réalisation d’Anne Lemaître ; la seconde, François II, en juillet 1991, dans une réalisation de Claude Roland-Manuel. Trois ont été jouées à Paris dans la décennie 90. Ce furent des expériences uniques, formidables. Plutôt coûteuses financièrement car j’ai mis de l’argent dans les productions.

Trois de mes pièces ont été jouées à Paris

  • Le voyage de Petit Pois, créé en 1991 au théâtre du jardin d’acclimatation
  • Mort à la télé, créé en 1997 au théâtre Essaïon
  • L’ombre apprivoisée, créé en 1999 au théâtre des Déchargeurs

Pour ces pièces, j’utilisais le pseudonyme de JULION. Je garde le projet de faire jouer la dernière pièce que j’ai écrite sous le titre « Le complexe du Docteur Meynier ». J’ai changé plusieurs fois son titre. cette pièce raconte la vie dans une étrange maison de retraite. Mon ami Richard Foxcroft l’a même traduite en anglais. Elle compte 5 personnages , dont une centenaire.

Au total, j’ai écrit 7 pièces. Elles ont été publiées in Parcours 1989-2003 tome 1, 2003, Ed. Publibook.com. Elles sont également mentionnées sur le site www.leproscenium.com.

Avec l’équipe qui créa Le Voyage de Petit Pois, Thierry Gassaud, hélas décédé, Guy Printemps et notre décoratrice, Jacqueline Kempf, nous avons également conçu une Comédie musicale. Les costumes ont été dessinés. Les thèmes musicaux créés. J’ai écrit le texte. Le titre a évolué. Les secrets de Paris serait un bon titre, un chemin initiatique à travers les monuments de la capitale.

Trop cher à monter. Mais qui sait, un jour peut-être ?

Enfin, comment ne pas mentionner le 22 septembre 2002 ? Ce jour-là, jour de mes 45 ans, je montai pour la première et unique fois, seul, sur la scène du Théâtre du Rond-Point pour déclamer un texte intiutlé  » Les grandes personnes ». Je participais à La plus grande pièce du monde, montée par Jean-Michel Ribbes pour l’ouverture de son mandat à la tête de ce théâtre. Cette pièce, composée d’interventions de dizaines de personnes, acteurs, auteurs, troupes, durait 24 h. une belle expérience !

PS Tout commence par le théâtre… Pas exactement, en réalité. Par la poésie, celle de l’adolescent. Dans les tonnes de papier que je conserve, je dois avoir, quelque part, les feuillets où j’ai écrit mes poèmes et mes chansons de jeunesse. Nostalgie…

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Patrice Obert

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