Hommage à Philippe Moreau Defarges, un maître à penser

Hommage à Philippe Moreau Defarges, un maître à penser

J’ai appris par le denier numéro de la Revue SERVIR le décès de Philippe Moreau Desfarges, auquel deux de ses anciens camarades de la promotion Robespierre- 1970 rendaient hommage. Je connais très peu Philippe Moreau Desfarges. Je sais seulement qu’il fait partie de ces rares hommes qui m’ont appris à penser. Je voudrais ici leur rendre hommage car on n’a pas trop l’occasion de le faire. D’abord mes parents, qui m’ont élevé dans l’amour et donné la confiance. Puis mon aumônier du lycée Charlemagne, le Père Arnaud de la Hougue. Il arriva en 1969, j’entrais en 5ème. Durant toutes les années d’aumônerie, il m’a appris à penser par moi-même et pas seulement en apprenant bien mes leçons. En seconde année, à Sciences-po, en droit administratif, j’eus la chance d’avoir pour maître de conférences Jean-Charles Savignac, un austère membre du Conseil d’Etat, qui décortiquait tout sujet en deux parties, deux sous-parties, au point que j’avais l’impression qu’il avait dû faire sa déclaration d’amour en une phrase articulée en 4 points. Il m’a appris à penser synthétiquement. Puis vint la prép’ENA et j’eus la possibilité de m’inscrire à la conférence de PMD en « culture générale », qui était très demandée. Il m’a appris à me confronter aux grands problèmes du monde. Les deux derniers cités m’ont toujours fait penser que » la grande école », du moins celle que j’ai connue et qui se parcourait à l’époque en trois ans, c’était Sciences- Po, et non l’Ena.

PMD fait partie de ces hommes qui ont fait de moi « un honnête homme du XXIème siècle ». Qu’il en soit vivement et à jamais remercié !

crédit photographique Dunod

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Patrice Obert