En 2006, les éditions Karthala publient mon premier essai.
Essai monstrueusement ambitieux, puisqu’il entend rien moins que réconcilier la Modernité avec les trois Monothéismes, alors même que cette Modernité est née contre eux. En 2006, j’ai près de 50 ans. je suis en pleine possession de mes moyens intellectuels. Je n’ai peur de rien. je dois beaucoup au dominicain Claude Geffré, qui accepta de lire le manuscrit, me fit quelques remarques et le recommanda auprès de René Luneau qui dirigeait les éditions Karthala.
Pour favoriser la diffusion de ce travail, j’organisai une soirée de lancement, à laquelle je conviai Claude Geffré , mon amie musulmane Karima Mennegui et mon ami Jean-Michel Besnier, philosophe athée connu. J’ai relaté cet épisode dans la nouvelle Saint Marguerite parue en 2020 dans mon recueil Le grain de sable.
La modernité ne serait pas apparue sans les monothéismes. Les monothéismes ont besoin de la modernité pour ne pas se pervertir en instances totalitaires. Au cœur de cette rencontre, l’Europe surgit. Ceci explique le sous-titre donné à cet ouvrage » Contribution à l’élaboration d’un projet européen ».
Une amie, Alix, me dit à l’époque que ce livre avait été inspiré. Je crois qu’elle avait raison.
Sur la page de couverture figure le graphisme d’une faïence. En 1999, je m’étais rendu à Jérusalem dans le cadre d’un voyage organisé par la paroisse Saint Ambroise. J’en étais le modérateur laïc du Conseil paroissial. Le curé, le père Jean-Pierre Caveau, m’avait offert cette plaque à la fin du séjour. Elle illustrait à merveille la rencontre entre les trois monothéismes et trouva naturellement sa place pour ouvrir cet essai.
Ce texte est disponible sur Karthala