1999. Je signe à nouveau Julion. La pièce est montée par Marc-Olivier Cayre, qui y joue avec un ami et son amie. Qu’ils me pardonnent, j’ai oublié leurs noms. Un homme mûr, Beaugrand, se souvient de sa jeunesse alors que sa femme vient de le quitter et que la guerre civile embrase l’ex-Yougoslavie.
La pièce fut jouée à 22H au théâtre des Déchargeurs, sans argent pour la com, sans affiche, de façon artisanale. L’Association Initiative Création Théâtrale, que j’avais créée avec quelques amis et que Robert Chelle avait accepté de présider, mis de nouveau un peu d’argent dans la production. Ce fut une belle expérience théâtrale. Mais, j’ai décidé de ne plus me relancer dans de tels projets sans un minimum de moyens.
La pièce est dure. Pourtant elle finit de manière positive. L’ombre, qui s’étendait sur la vie de cet homme et sur ce pays déchiré, sera finalement apprivoisée, in extremis.
Voici l’affiche du spectacle